Paresseux
Bradypus / Choloepus
(Sloth en anglais)
Les paresseux passent la plus grande partie de leur vie en hauteur. Ils mangent, dorment, s’accouplent et donnent naissance suspendus aux branches des grands arbres de la forêt tropicale en Amérique du Sud et en Amérique Centrale.
Ils sont classés dans deux familles identifiables au nombre de doigts des pattes antérieures : les didactyles, du genre Choloepus et les tridactyles, du genre Bradypus. Adaptés à l’accrochage, ces membres les rendent plus que maladroits à terre et inaptes à la marche. Ils sont par contre très bons nageurs.
Incapables de sauter, ils figurent cependant parmi les gros mammifères les mieux adaptés à la vie arboricole. Grâce à leurs très longues griffes recourbées, leur corps se transforme en hamac. Ils peuvent rester suspendus et cela passivement, sans efforts musculaires.
Vulnérable à terre, le paresseux ne s’aventure au sol que rarement. Cependant, une fois par semaine, Bradypus descend précautionneusement de son arbre pour aller faire ses besoins naturels dans un trou ! En tant que grand solitaire c’est aussi l’occasion d’espérer croiser un individu du sexe opposé.
Etre lent est un atout majeur car la plupart des prédateurs (ex : jaguar et aigle harpie) reconnaissent plutôt un mouvement qu’une forme. Au cours de l’évolution, ils sont devenus maîtres dans l’art du camouflage, et n’ont pu survivre que grâce au mimétisme. Dans leur pelage, sous l’influence de l’humidité, des algues microscopiques se développent, ce qui donne à l’animal une couleur semblable à celle de la végétation environnante. On ne distingue qu’une fourrure rude et épaisse, vaguement striée, avec des mélanges de brun gris et de vert, qui par moments disparaît.
Pour être si lent et si bizarre, c’est bien qu’il doit être paresseux (il dort en effet 15 heures par jour). C’est pourquoi on l’appela ainsi quand il fût découvert pour la première fois. Bradypus vient du latin « brady » = lent et du grec « pous » = pied ; Choloepus vient du grec « kholos » = boiteux.
Leur alimentation provient exclusivement de certains arbres (feuilles, fleurs, pousses et fruits). Ce régime est pauvre en calories, et le métabolisme de base du paresseux est très faible. C’est pourquoi il a une température basse. Il thermorégule donc son organisme en se déplaçant vers l’intérieur de la couronne de branchage s’il a chaud, alors qu’il se place en surface quand sa température diminue, pour ainsi s’exposer au soleil.
Au Panama, sur lîle d’Escudo de Veraguas dans l’archipel de Bocas del Toro, vous pourrez croiser le paresseux nain (Bradypus pygmaeus) qui est une espèce endémique.
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